Alors que l’exécutif dépense sans compter pour abreuver les capitalistes et les grandes fortunes des deniers des finances publiques (211 milliards distribués sans aucun contrôle et sans aucune contrepartie), le gouvernement, va-t-en-guerre, cherche encore de l’argent pour financer la guerre et ne recule devant aucune attaque contre les travailleur.ses pour y parvenir : pression sur les salaires, pérennisation des trappes à bas salaires, gel du point d’indice des fonctionnaires et des minima sociaux, hausse du temps de travail, attaque contre les jours fériés et les congés payés, mais aussi contre l’Assurance-chômage, la Sécurité sociale, les services publics etc.
Tout y passe. La politique de l’Offre d’E. Macron n’est rien d’autre qu’une politique ultralibérale qui s’en prend au travail pour accroître la domination du Capital en tapant sur tout ce qui fonde notre système social.
L’intersyndicale se heurte à un mur : les revendications ne sont plus entendues et le calendrier n’est rien d’autre qu’un jeu de dupe prévu de longue date pour alimenter les joutes communicationnelles de l’exécutif de ses porte paroles.
Les grèves et manifestations des 10 et 18 septembre ont démontré, s’il le fallait, le ras-le-bol qui se diffuse au sein de la population face à la politique antisociale du gouvernement, au service d’un patronat particulièrement vorace alors que de l’autre côté, les travailleur.ses s’appauvrissent.
Dès le 2 octobre, il faut intensifier la lutte pour obtenir la réponse favorable que nous attendons à nos revendications :
Nous voulons :
- Des aides aux entreprises sous contrôle, conditionnés à la préservation des l’emploi et respectueuses de l’environnement et la fin des exonérations de cotisations et cadeaux fiscaux au patronat ;
- Hausse générale des salaires pour rattraper la perte de pouvoir d’achat consécutive à l’inflation et indexation des salaires sur l’inflation ;
- Abrogation de la réforme des retraites de 2023
- La réduction du temps de travail à 32h ainsi que le maintient de nos conquis sociaux sur les congés payés et les jours fériés
- Retrait des réformes successives de l’Assurance- chômage contre les privé.es d’emploi mises en œuvre depuis 2019
- augmentation du budget pour avoir les services publics services publics de proximité et de qualité
- Retrait de la proposition visant à la hausse des jours de carence en cas de maladie : plus de la moitié des arrêts-maladie déclarés sont des arrêts de 3 jours ou moins.de L’exécutif, en augmentant le délai de carence à 6 jours et en jouant sur des aspects techniques, ne fait rien de moins que de revenir sur les fondements et les objectifs de la Sécurité sociale